Aller au contenu principal

actualités

L'association

  • Qui sommes-nous ?
  • Comptes-rendus
  • Adhérer / Faire un don
  • NOS PUBLICATIONS
  • Sites amis

La poéthèque

Le festival de mars

  • La Semaine de la poésie 2023
    • Les poètes invités
    • Programme
    • Galerie photo
  • Espace enseignants
    • Participer
    • Outillage poétique
    • Productions et bilans
  • Editions précédentes

Nos autres actions

  • Poésie hors saison
    • Présentation
    • Programmation
    • Dans la presse
  • Lectures en partage
  • En milieu scolaire à l'année
  • Formation
  • Ateliers en détention
  • Notes de lecture
  • Exp(l)osition

Nous étions au Marché de la poésie

Sophie et Françoise se sont rendues au Marché de la poésie à Paris le samedi 23 et dimanche 24 octobre. On passe sur le voyage en train, qui comme bien des fois a connu un étirement temporel difficile à accepter… On passe aussi sur la file d’attente pour entrer dans ce Marché au nombre de badauds contenu et comptés. Françoise et Sophie ont appris à contourner la file pour retrouver le stand de MaiPo ou d’éditeurs. Un badge d’exposant, ça peut tout d’un coup devenir très utile. Françoise a eu une grande tristesse à voir Abdellatif Laâbi se faire rabrouer par un vigile, un homme immense dépassé par la tâche du filtrage, un homme sans défense devant cette file calme et tenace, une file décidée à pénétrer, un homme qui devenait insultant vis-à-vis d’Abdellatif. Heureusement un éditeur est venu chercher le poète attendu pour une signature à son stand. Françoise et Sophie ont été les témoins de cette agression idiote, et il y en a peut-être eu tant d’autres. Voilà, nous étions encore en période de Covid, de restrictions sanitaires. Pas vraiment un marché de la poésie habituel.


 
Françoise et Sophie ont appris le chemin d’une entrée plus discrète pour retrouver le stand de MaiPo ou d’éditeurs. Un badge d’exposant, ça peut tout d’un coup devenir très utile.

Au Marché de la poésie elles ont rencontré ceux qui représentaient les Maisons de poésie à l’Assemblée Générale de Maipo puis sur le stand. Sophie, Françoise et Thierry ont entendu ce que chaque maison traverse, quelle maison ne fonctionne qu’avec des bénévoles ou de qui voit ses permanents changer et il faut vite apprendre les visages, les prénoms, attraper l’adresse courriel et le téléphone. Elles se sont aussi échappées, trop échappées et elle savent qu’elles n’ont pas assez partagé avec leurs homologues car il y avait les rendez-vous pris.

Elles ont discuté avec des poètes invités en mars 2022, discuté en s’éloignant du Marché. Elles savent faire, elles connaissent les bars un peu éloignés où l’on peut discuter. Elles ont raconté le projet de mars 2022 à Alexis Pelletier, Jacques Demarcq, Camille Loivier. Elles ont écouté leurs projets personnels, leurs projets littéraires et artistiques, leur dernier livre, leur dernier poète découvert, la musique qui les accompagne, les oiseaux qui s’approchent, les ... Elles ont écouté comment ils vivent leur position de prof en lycée ou à l’université.

Elles ont partagé un repas et bien des moments avec Thierry Renard, le président. Il était là comme éditeur, poète, président. L’agitateur poétique qu’on apprécie tant, avec à ses côtés une partie de son équipe et les éditeurs de La Rumeur libre desquels les éditions La passe du vent se sont rapprochées. Cela faisait longtemps, trop longtemps qu’on avait raisonné ensemble. Plaisir ! Et satisfaction de voir des questions se résoudre.

Françoise a écouté Françoise Lagarde sur des affaires plus centrées nationales comme le CRILJ ou Les enfants de cinéma, association bousculée récemment par des demandes du Ministère de l’Éducation Nationale concernant l’opération écoles au cinéma.
 
Elles ont discuté prototype de livre d’artiste avec Hélène Lanscotte et un comparse des Souffleurs commandos poétiques. Elles ont avancé le contenu de l’intervention de Bruno Doucey en novembre lors de la prochaine rencontre Poésie Hors saison en partenariat avec l’Université pour la journée d’étude Réfugier. Faire histoire(s).

Elles ont croisé Philippe Longchamp, Ludovic Degroote, Pascal Commère, Hélène Sanguinetti.
Elles ont aperçu Bruno Berchoud, David Dumortier, François Graveline, Fabio Scotto, Tahar Bekri, Omar Youssef Souleiman, Alain Freixe, Michaël Glück, Nimrod, Serge Pey. Aperçus, c’est vraiment ce qui se passe parfois, parce qu’on est en discussion avec une personne qu’une autre passe et fait signe de la main.
Elles ont raté Chantal Dupuy, vue depuis à Clermont à la lecture de Jean D’Amérique. Elles ont aussi raté Lionel Balard, Marie Rousset, Bernard Bretonnière. Françoise n’a pas pu rejoindre Christiane Veschambre qui signait chez Isabelle Sauvage.
 
Et elles n’ont pas pu voir Werner Lambersy, qui a participé à plusieurs reprises à la Semaine de la poésie, car Werner était décédé quelques jours plus tôt. Françoise a serré très fort dans ses bras Patricia Castex-Menier, sa femme.
Elles se sont dit à la fois peu de mots et beaucoup d’affection dans ce geste. Werner était un poète dont de nombreux livres nous ont nourris et aussi un homme très surprenant. Même parti il nous réserve bien des surprises. Nous vous proposons des pistes sur le net, et surtout de lire sa poésie. Et vous verrez que le poète d’Anvers avait une relation douce avec Paris où il vivait, une relation tendre avec les gens du Monde qui comme lui vivent loin de chez eux. Nous gardons un souvenir affectueux de sa présence parfois mystérieuse, énigme que nous n’avons pas fini d’interroger.


 

Formulaire de recherche

Inscrivez vous à notre newsletter

2015 © La Semaine de la Poésie - Mentions légales - Création web Imperatorium