Productions et bilan
Quelques réalisations d'élèves...mars 2016
Eventail poétique réalisé par la classe de MS et GS de l'école de Saint-Julien-de-Coppel à l'occasion de la rencontre avec le poète Ito Naga.
Merci à Clément, Hortense, Camille, Anaïs, Coralie, Evann, Clément, Julia, Edwin, Arthur : poètes et peintres en herbe !
Merci à leurs enseignants.
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Recueil poétique intitulé FLEURS réalisé par la classe de MS et GS de l'école de Saint-Julien-de-Coppel à l'occasion de la rencontre avec le poète Ito Naga. Merci à toutes celles et ceux qui y ont contribué !
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Extrait du recueil poétique intitulé GESTES D'ADLOESCENTS réalisé par les élèves du Lycée de Haute-Auvergne de Saint-Flour à l'occasion de la rencontre avec le poète Bruno Berchoud. Merci aux élèves et aux ados !
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Captures d'écran de la vidéo CHOREGRAPHIES DE MAINS réalisée par les écoliers de l'école de Gelles à partir du recueil Avec mes deux mains du poètes Simon Martin.
Merci aux élèves, à leurs mains et à leur maîtresse !
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Petits poèmes des élèves du collège Jules Ferry de Montluçon à l'occasion des rencontres avec Marie Huot.
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Jean-Baptiste Cabaud accueilli à l'école Boisséjour de Ceyrat par une ribambelle d'élèves enthousiastes !
Quelques réalisations d'élèves...mars 2015
Composition réalisée par la classe de CP de l'école élémentaire Le Bourgnon à Lempdes qui a reçu le poète Jacques Demarcq :
Poème créé à partir d'un atelier d'écriture pour enfants à la Librairie des Volcans
Samedi 21 mars 2015
Séance animée par Jean-Baptiste Cabaud :
| La poésie pour moi, c’est vérifier qu’une femme aux cheveux d’or cherche forcément la richesse c’est imaginer en Afrique le printemps tout gris voir une librairie pleine de bonheur La poésie pour moi, c’est construire une statue en fleurs avec un marteau et des pétales regarder les feuilles fleurir accrocher le noir et blanc de gauche à droite cadrer une image d’amour noir c’est photographier voir des fleurs dans l’eau avec une personne qui fait du yoga c’est maquiller tout le monde (même les garçons) avec mon mascara La poésie pour moi, c’est regarder les pop-corns à fleurs jouer les alphabets chauves en tutu à paillettes |
Poèmes des élèves de CP de l'école Aristide-Briand de Clermont-Ferrand écrits à partir de Je sais d'Ito Naga :
L'année 2015 en chiffres
Nombre de candidatures reçues : 64 établissements, soit 140 classes.
Nombre de classes ayant reçu un poète en 2015 : 86
28 enseignants ont participé à la journée de formation du 21 janvier
39 établissements ont renvoyé le questionnaire-bilan
3 enseignants ont participé à la journée de bilan du 8 avril
3 classes de lycée ont également participé au projet fédérateur 2014-2015 « Oulipo & Poésie : Un pour tous et tous contraints ! » avec le poète Frédéric Forte
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| Alain Freixe © Régis Nardoux | Jacques Demarcq |
Préparer la rencontre avec l’équipe de La Semaine de la poésie
L’édition 2015 de La Semaine de la poésie s’est, d’après vos témoignages, bien déroulée dans les établissements scolaires. La venue du poète dans les classes suscite toujours beaucoup d’enthousiasme de la part des élèves.
C’est un projet toujours motivant pour les enfants qui entrent facilement dans ce projet.
L’idée de la rencontre future les mobilise vraiment.
Le succès des rencontres est lié à la préparation en amont, mais aussi à la dynamique instaurée pendant.
La rencontre ne saurait avoir lieu sans un investissement conjoint de la part du poète et de la classe (élèves et enseignants). Les rencontres qui se déroulent le mieux sont celles qui ont été préparées en étroite collaboration avec le poète reçu.
Pour ce faire, La Semaine de la poésie, forte de son expérience, propose chaque année, en janvier, une journée de formation pour les enseignants. Cette journée est un temps précieux durant lequel les enseignants peuvent interroger l’équipe de La Semaine de la poésie quant à l’organisation des rencontres, mais aussi au sujet des poètes. Les enseignants qui participent à La Semaine de la poésie également heureux de faire part de leurs expériences. Ils proposent des pistes de préparation utiles à tous, débutants comme habitués.
Se procurer les recueils des poètes
La réunion de formation est également le moment idéal pour l’acquisition de recueils de poésie. Depuis deux années, La Semaine de la poésie travaille en collaboration avec le réseau LIRA (Libraires Indépendants en Région Auvergne). Les libraires Les Raconteurs d’Histoires à Chamalières et Le Bateau Livre à Cournon-d’Auvergne sont présents lors de la journée de formation avec une table de vente riche et complète. Chaque année, de nombreux collègues peuvent ainsi acquérir les recueils du poète qu’ils accueillent et peuvent donc étoffer le fonds poésie de la bibliothèque de l’école ou du CDI.
La présence des libraires et des livres est toujours fort appréciable.
© Régis Nardoux
N’oubliez pas également de vous rendre chez votre libraire préféré ou en bibliothèque.
La Semaine de la poésie reste à votre disposition pour vous orienter. N’hésitez pas à nous contacter.
Échanger en amont avec le poète
L’expérience et vos retours mettent en avant que les échanges préalables avec le poète sont porteurs et facilitent le contact avec lui. Vous avez pu présenter votre classe (effectif, niveau, projet de l’année) et ces informations aident le poète à construire la rencontre en s’adaptant à vos élèves. Ces premiers échanges permettent d’amortir les questions « basiques » de vos élèves et d’entrer plus vite dans une conversation autour de l’œuvre et du travail poétique de l’auteur reçu et de profiter pleinement du temps de rencontre accordé.
L’échange préalable vous permet aussi de faire part de la difficulté des textes par rapport à votre classe. Le poète attentif vous dirigera vers des textes plus adaptés, pourra vous envoyer des inédits ou vous guider pour entrer dans ses textes.
La Semaine de la poésie a vocation à faire découvrir des poètes contemporains dont l’écriture n’est pas spécifiquement orientée vers un public scolaire. Cette poésie propose, parfois, des textes complexes du point de vue du sens et de la langue. Nous souhaitons privilégier la diversité des écritures et des thèmes abordés par les poètes. Les enseignants peuvent y trouver la matière nécessaire adaptée à leur classe. L’idée de la proposition est d’apporter un nouvel accès à la culture contemporaine par la lecture et la rencontre de « vrais poètes ».
L’échange de courriers très riche en informations, en émotions a provoqué une forte attente. Pendant la rencontre, le poète a tout de suite pu entrer en relation avec nos élèves, en exploitant ce qu’il avait envoyé.
La correspondance avant la rencontre a été épatante !
La rencontre avec le poète
Lors des rencontres, les poètes viennent dans les classes répondre aux questions préparées par les élèves, découvrir les réalisations de chacun préparées en attendant sa venue. Il vient casser les a priori autour de la poésie, il porte aussi des messages forts qui retentissent.
La rencontre a été appréciée, l’auteur a su se mettre à la portée des enfants.
Les élèves apprécient ces échanges avec le poète adulte.
Les élèves ont apprécié le message apporté, celui de trouver sa passion dans l’existence .
La poésie aide à grandir !
Vous êtes nombreux à réclamer des interventions plus longues. La Semaine de la poésie cherche à satisfaire un maximum de candidatures. Un poète rencontre au maximum 3 classes dans la journée. Les temps des trajets, les temps de pause sont à prendre en compte dans le déroulé de son planning. Les poètes sont heureux du programme que nous leur concoctons mais repartent généralement « sur les rotules ». La fatigue est liée à des journées intenses et riches en émotions.
La Semaine de la poésie insiste sur le fait que la rencontre est un réel échange entre élèves et poète qui n’est pas conçu comme un temps d’écriture. La rencontre pendant le festival est le point d’orgue de votre projet poétique : il y a un avant et nous espérons un après, il vous est toujours possible de continuer l’échange avec le poète en poursuivant une correspondance avec lui, suivant sa disponibilité.
Suite à la rencontre, le retour des poètes
Les retours des poètes sont très positifs.
Voici celui de Jacques Demarcq :
C’est la deuxième année que je suis invité à la Semaine de la poésie à Clermont-Ferrand et en Auvergne. Je rentre ému, c’est-à-dire heureusement interrogé sur mon écriture, et quelque peu épuisé (à 68 ans) par l’intensité des rencontres publiques ou scolaires auxquelles j’ai participé. Je vous en remercie chaleureusement.
Dans le cadre de résidences d’écrivain ou d’autres festivals poétiques, il m’est arrivé d’intervenir dans des classes d’enseignement primaire, secondaire ou supérieur. Nulle part, les enseignants ne s’étaient autant impliqués dans la préparation de ces rencontres. Chez vous, les élèves ont toujours lu au préalable des textes de l’auteur, ont pu feuilleter un ou plusieurs de ses livres (les poèmes ont parfois une dimension graphique), ont entendu des enregistrements (lorsqu’il en existe), en ont parlé avec leur professeur, ont tenté d’écrire « à la manière de » ou différemment, ont rédigé des questions envoyées à l’auteur, qui leur a répondu. Si bien que l’écrivain arrive dans une classe qui l’attend. L’échange qui suit entre la classe et lui prend alors un tour amical qui le rend d’autant plus fructueux : pour les élèves qui découvrent que la poésie peut prendre des formes nouvelles, « originales » les ai-je souvent entendu dire ; mais aussi pour l’auteur amené à rebondir, voire tirer profit des tentatives de poèmes produites par des enfants ou des adolescents.
Ces quelques exemples pour vous dire mon plaisir de n’avoir pas participé à de simples animations dites culturelles, la plupart du temps superficielles, voire cosmétiques. La Semaine de la poésie est le lieu, assez unique, d’échanges profonds et soutenus qui participent, au bon sens du terme, de l’éducation, de la vraie démocratie, où se révèlent en chacun des richesses d’écoute et de création personnelle. Je rentre avec quantité de souvenirs…
