Poésie Hors saison, 11 octobre au Rio
Les chemins de la poésie et ceux du cinéma se croisent parfois.
Le film Paterson de Jim Jarmusch, passionné de poésie, en témoigne. Par ce film, le fameux réalisateur met à l’honneur les poètes de la Beat Generation. La Semaine de la poésie profite de l’aubaine pour une soirée consacrée à ce mouvement littéraire et artistique né dans les années 50 aux Etats-Unis.
En partenariat avec le cinéma Le Rio, assistez à la projection du film Paterson précédée de lectures de poèmes de William Carlos Williams et d’Allen Ginsberg. Ces lectures seront offertes pas Hippolyte Sève, élève de classe théâtre du Conservatoire à Rayonnement Régional Emmanuel-Chabrier de Clermont-Ferrand.
Le film : Paterson
Comédie dramatique
Avec Adam Driver, Golshifteh Farahani, Barry Shabaka Henley…
Américain, Allemand, Français, 2016, 1h58, VOST
Paterson, film apparemment aussi fluide et paisible que la ville du même nom, est traversé par l'écho d'autres poésies. Celle de William Carlos Williams, bien sûr, qui écrivit un volume du nom de Paterson et s'attachait à la description des objets du quotidien, des choses de la vie. Ginsberg aussi, héros jarmuschien qui a grandi à Paterson et dont le cinéaste a suivi l'exemple toute sa vie, comme celui de tous les libres penseurs de la Beat Generation.
L’histoire
Paterson vit à Paterson, New Jersey, cette ville des poètes de la Beat Generation – de William Carlos Williams à Allen Ginsberg – aujourd’hui en décrépitude. Chauffeur de bus d’une trentaine d’années, il mène une vie réglée aux côtés de Laura, qui multiplie projets et expériences avec enthousiasme et de Marvin, bouledogue anglais. Chaque jour, Paterson écrit des poèmes simples comme bonjour qui pourraient n'être que l'émanation d'un moment à partager, au quotidien sur un carnet secret qui ne le quitte pas.
Voir la bande annonce :
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19566296&cfilm=228189.html
J'ai mangé/les prunes/qui étaient/dans le frigo/et que/sans doute/tu gardais/pour le petit déjeuner/ pardonne-moi/elles étaient délicieuses/si sucrées/et si fraîches.
Juste un mot de William Carlos Williams