Rencontre avec Christiane Veschambre
LECTURE RENCONTRE & ENTRETIEN
avec Christiane Veschambre
SCOP Librairie Les Volcans
80 bd François Mitterrand
63 000 Clermont-Ferrand
Entrée libre
Interrogée par Françoise Lalot, directrice de La Semaine de la poésie, Christiane Veschambre mettra en lumière ces deux derniers recueils parus aux éditions isabelle sauvage :
- dit la femme dit l’enfant, paru en 2020
- Julien le rêveur, paru en 2022
Christiane Veschambre vit à Paris, où elle est née, ainsi que dans la Combraille bourbonnaise.
Elle a cofondé et dirigé la revue Land (1981-1984) et la revue de poésie Petite (1995-2005).
Elle collabore à de nombreuses revues de poésie, littérature, sciences humaines, a publié des critiques littéraires et cinématographiques (dans les revues CCP, Europe et Cahiers jungiens de psychanalyse).
Plusieurs de ses textes ont été mis en espace ou en scène et elle a collaboré avec des peintres.
En 2018 elle est l’une des trois femmes dont Emmanuel Falguières retrace certains « morceaux de vie » dans un très beau film documentaire creusant la question de la mémoire et de l’écriture intitulé Nulle part avant.
Elle participe à des rencontres, lectures, et anime des ateliers d'écriture.
- dit la femme dit l’enfant
Chaque livre de Christiane Veschambre porte en lui l’interrogation de l’écriture, ses manifestations, sa nécessité, son surgissement : d’où écrit-on ? dit la femme dit l’enfant creuse cette question une nouvelle fois, sous la forme inattendue d’un dialogue, voire d’une pièce de théâtre intérieur.
Une enfant apparaît au seuil d’une pièce où se tient une femme. Elle reste à la lisière de cet « autre monde », une « mer de tapis ». « D’où viens-tu » est la première phrase du texte, question que la femme pose à l’enfant. Un échange commence entre elles, oscillant entre le monologue intérieur et le dialogue.
- Julien le rêveur
Julien est un grand rêveur. Non pas de rêves éveillés, mais de « vrais » rêves, ceux qui naissent pendant son sommeil. C’est de leur inaliénable puissance qu’il s’agit dans ce récit. Une puissance qu’ignorent les procédures de maîtrise, de pouvoir, mises en place par une société de la « communication », de « l’évaluation », de la « performance », toutes appellations qui recouvrent l’idéologie par laquelle on resserre l’étau autour de ceux qu’il faut rendre « profitables ».
Julien le rêveur est un conte politique et poétique.
LIRE LES PREMIERES PAGES