
29ème Semaine de la poésie
Édito :
Poésie en liberté
« Le monde nous arrive sans briser de portes
La mer est une gigantesque main tendue… »
Alain Jouffroy (1928-2015), Les Mots et moi
De l’école maternelle à l’université, des Lectures croisées aux rencontres plus intimes, des projections à la traduction, La Semaine de la poésie de Clermont-Ferrand n’en finit jamais de se déployer. Et les poètes toujours sont exacts au rendez-vous de l’insensé, de l’utopique. Cette année, l’édition est placée sous le signe de l’avancée vers l’Autre, grâce notamment à la portée des rêves et des paroles de François Cheng.
Il y a des mots qu’on peut, tout naturellement, réunir. Parce qu’ils sont amis voire amants, le mot poésie et le mot liberté ne se séparent qu’en de très rares occasions. La plupart du temps, ils font chambre commune. Alors ils dorment dans le même lit, celui de l’amour aux draps défaits.
Poésie et liberté, deux mots qui désignent l’un des ultimes remparts humains contre la sauvagerie et, encore, l’un des suprêmes objectifs à atteindre. Deux mots qui n’ont pas dit leur dernier mot, deux mots qui sauvent le monde du désastre, du grand péril toujours présent et toujours à venir.
Car ce sont, comme l’a dit un poète, des mots tellement nécessaires au jour blessé d’aujourd’hui.
Authentique, la poésie vécue (chère au regretté Alain Jouffroy), la poésie à vivre, est le sens même de la liberté. Et il ne s’agit nullement d’un sens unique.
Belle nouvelle aventure, et surtout bonnes découvertes !
Thierry Renard, Président
Le programme
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