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Ariane DREYFUS

Régis Nardoux

Ariane Dreyfus, née en 1958, vit en région parisienne. Ancienne élève de l’École Normale Supérieure de Fontenay-aux-Roses et agrégée de lettres modernes, elle a enseigné en lycée. Elle anime aussi des ateliers d’écriture.

 

Bibliographie: 
Nom de l'oeuvre: 
Comme si c'était hier
Editeur: 
Tarabuste (collection Reprises)
Année: 
2021
Nom de l'oeuvre: 
Sophie ou la vie élastique
Editeur: 
Castor Astral
Année: 
2020
Nom de l'oeuvre: 
Le dernier livre des enfants
Editeur: 
Flammarion
Année: 
2016
Nom de l'oeuvre: 
Moi aussi
Editeur: 
Les Découvreurs
Année: 
2015
Nom de l'oeuvre: 
La lampe allumée si souvent dans l’ombre (ouvrage critique)
Editeur: 
José Corti
Année: 
2013
Nom de l'oeuvre: 
Ariane Dreyfus de Matthieu Gosztola (essai)
Editeur: 
Editions des Vanneaux
Année: 
2012
Nom de l'oeuvre: 
Nous nous attendons (reconnaissance à Gérard Schlosser)
Editeur: 
Le Castor Astral
Année: 
2012
Nom de l'oeuvre: 
La terre voudrait recommencer
Editeur: 
Flammarion
Année: 
2010
Nom de l'oeuvre: 
Iris, c’est votre bleu
Editeur: 
Le Castor Astral
Année: 
2008
Nom de l'oeuvre: 
L’inhabitable
Editeur: 
Flammarion
Année: 
2006
Nom de l'oeuvre: 
La bouche de quelqu’un
Editeur: 
Editions Tarabuste
Année: 
2003
Nom de l'oeuvre: 
La belle vitesse
Editeur: 
Le Dé bleu
Année: 
2002
Nom de l'oeuvre: 
Les compagnies silencieuses
Editeur: 
Flammarion
Année: 
2001
Nom de l'oeuvre: 
Quelques branches vivantes
Editeur: 
Flammarion
Année: 
2001
Nom de l'oeuvre: 
Une histoire passera ici
Editeur: 
Flammarion
Année: 
1999
Nom de l'oeuvre: 
La durée des plantes
Editeur: 
Tarabuste
Année: 
1998 (2007 pour l’édition revue et corrigée)
Nom de l'oeuvre: 
Les miettes de Décembre
Editeur: 
Le Dé bleu
Année: 
1997
Nom de l'oeuvre: 
Un visage effacé
Editeur: 
Tarabuste
Année: 
1997
Nom de l'oeuvre: 
L’amour I
Editeur: 
Editions De
Année: 
1993
Extraits: 
Extrait: 

Seul en plein champ,
Le pommier lance son geste compliqué
 
Elle rattache ses cheveux et n’avance plus
Malgré les nuages mais ils sont beaux à voir
Et puis c’est l’été
 

Oeuvre: 
Nous nous attendons (reconnaissance à Gérard Schlosser), Le Castor astral, 2012
Extrait: 

Violoncelle incliné dans le grand creux du corps
Les coudes y vont, le menton
 
L’archet qui touche trouve mieux que la peau
Il caresse des entrailles sous le ciel
Et si un nuage passe ?
 

Oeuvre: 
Nous nous attendons (reconnaissance à Gérard Schlosser), Le Castor astral, 2012
Extrait: 

Un pull est posé sur le fauteuil en osier
 
Elle l’a mis pour aller dans le jardin du bas
En laine épaisse, elle l’a posé, le soir est doux
Maintenant
 

Oeuvre: 
Nous nous attendons (reconnaissance à Gérard Schlosser), Le Castor astral, 2012
Extrait: 

Oui quelque chose reste dans les yeux
Parfois on n’y songe pas avant de se dévêtir
 

Oeuvre: 
Nous nous attendons (reconnaissance à Gérard Schlosser), Le Castor astral, 2012
Extrait: 

UN SOIR D’ÉTÉ

Le temps d’ouvrir, de refermer la porte de l’armoire
Une fine brûlure me passe entre les cuisses, et s’en va

C’est vrai,
On aurait pu

De tout son poids
Transpirant de me tenir
Une femme aurait pu m’écarter les jambes
Chercher à m’écarter les jambes

Même si les cris ne sortent pas de là
Tout ce que le couteau prend hurle

___
___
___

Les jambes tenues, une petite fille gémit encore
Le récipient se repose

Deux mains appuient sur sa tête
C’est le moment d’enfoncer
Des épines et de coudre

Alors le gémissement sort de plus bas
Toujours de plus bas

Femme titube tout au long de sa vie
Voilà comment la crainte devient une plante féminine
Et comment

J’ouvre encore l’armoire
Pas pour regarder dedans
Mais pour ne plus bouger

Ou bouger

Puisque c’est comme je veux,
Même nue, c’est comme je veux

Oeuvre: 
Le dernier livre des enfants, Flammarion, 2016
Extrait: 

SUR L’OREILLER

Ne la voulant pas si près, ni qu’elle se blesse,
Je fais glisser une feuille sous ses pattes
Et vite, fenêtre ouverte,
Je lance l’araignée

Plutôt que mon visage, qu’elle aille saisir l’herbe

S’y accrochant, grimpant vite :
Il faut agir avant de s’étoiler

Et moi, si je ferme les yeux, si j’attends vraiment
Une main me versera-t-elle dans la prairie des endormis ?

J’ouvrirais mes mains et ma bouche bien mieux qu’en le voulant

Tant de petites blessures qui n’empêchent pas de vivre
Circuleraient toutes seules

Loin je n’en sais rien

Elles iraient

Oeuvre: 
Le dernier livre des enfants, Flammarion, 2016

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