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Camille LOIVIER

Régis Nardoux

Camille Loivier,  née en 1965, vit à Paris et enseigne la littérature de langue chinoise (Chine, Taïwan, Hong-Kong) à Arras.

Camille Loivier est poétesse, nourrie de poésie asiatique, ancienne et moderne, elle louvoie entre prose et poésie pour tenter d’approcher puis de retenir ce qui s’enfuit. Elle a publié dernièrement Swifts (Isabelle Sauvage, 2022), Cardamine (Tarabuste, 2021), Une voix qui mue (Potentille, 2019). Elle publie aussi régulièrement dans différentes revues (Terreàciel, Poezibao, Europe, RBL, Remue.net, Rehauts, Voix d'encre...) Elle a dirigé Neige d'août, revue de poésie consacrée au lyrisme et à l'Extrême-Orient de 1999 à 2016. Traductrice de littérature taïwanaise, elle traduit le romancier Wang Wen-hsing (Dos à la mer, Vagabonde,2022) et la poésie de Taïwan (Ling Yu, Terres sauvages, Circé,2022).

 

Bibliographie: 
Nom de l'oeuvre: 
D'abandon
Editeur: 
éditions Faï Fioc
Année: 
2021
Nom de l'oeuvre: 
Swifts (Isabelle Sauvage, 2022)
Editeur: 
Isabelle Sauvage
Année: 
2022
Nom de l'oeuvre: 
Cardamine
Editeur: 
Éditions Tarabuste
Année: 
2021
Nom de l'oeuvre: 
Une voix qui mue
Editeur: 
éditions Potentille
Année: 
2019
Nom de l'oeuvre: 
Eparpillements
Editeur: 
Isabelle Sauvage
Année: 
2017
Nom de l'oeuvre: 
Une voix qui mue
Editeur: 
Potentille
Année: 
2019
Nom de l'oeuvre: 
La terre tourne plus vite
Editeur: 
Tarabuste
Année: 
2016
Nom de l'oeuvre: 
Joubarbe
Editeur: 
Potentille
Année: 
2015
Nom de l'oeuvre: 
Connaissanc(e)s
Editeur: 
Isabelle Sauvage
Année: 
2014
Nom de l'oeuvre: 
Ronds d'eau
Editeur: 
Tarabuste
Année: 
2013
Nom de l'oeuvre: 
Hôpitaux, avec des gravures d’Ena Linderbaur
Editeur: 
Approches
Année: 
2013
Nom de l'oeuvre: 
Wang Wen-hsing
Editeur: 
Contre-Allées
Année: 
2011
Nom de l'oeuvre: 
24qi 72 hou
Editeur: 
Éditions Yvonne Cartonnera
Année: 
2011
Nom de l'oeuvre: 
Enclose
Editeur: 
Éditions Tarabuste
Année: 
2011
Nom de l'oeuvre: 
Il est nuit
Editeur: 
Éditions Tarabuste
Année: 
2009
Nom de l'oeuvre: 
« La photographie est une sensation tactile », texte accompagnant Tracés d’Ariadne Breton-Ourq
Editeur: 
Atelier de Visu
Année: 
2008
Nom de l'oeuvre: 
« Se dévide fil après fil » in Yannick Lecoq, Avec mes yeux/Mit meinen Augen
Editeur: 
Editions En Forêt/Verlag Im Wald
Année: 
2007
Nom de l'oeuvre: 
Élégie à une pinsonne
Editeur: 
Éditions Caractères
Année: 
2005
Nom de l'oeuvre: 
Immobile et sans façon, Sur une photographie d'Ariadne Breton-Ourcq
Editeur: 
Filigranes
Année: 
1998
Extraits: 
Extrait: 

qu’est-ce que ce serait aimer
si ce n’était pas seulement
la plénitude dans la présence
le monde qui apparaît s’ouvre se colore
disparaît fane devient gris
 

Oeuvre: 
Ronds d’eau
Extrait: 

dans une ville sans nom
on cherche la maison d’un poète
certains disent l’est d’autres l’ouest
où regarder dans quelle direction
et le centre
qu’est ce que c’est
 

Oeuvre: 
Ronds d’eau
Extrait: 

je me souviens de tout dans les moindres 
détails à ma taille
dites-moi simplement qu'une seule chose malheureuse
leur est arrivée à cette petite famille
qui m'ait échappé

jusqu'au chiot qui est arrivé ici
et que pendant la journée on
enfermait (elle seule) dans la petit cour

que peut-il se passer dans un si petit endroit
fermé entouré de murs ne donnant sur le ciel
qu'en renversant la tête

Oeuvre: 
Joubarbe, éd. Potentille, 2015
Extrait: 

Ma vie a commencé dans une cour
au-dessus d'une autre cour
une cour petite étroite
il n'y avait rien
ni plante ni soleil ni dimanche

il fallait lever haut la tête
(est-ce pour cela qu'elle a un grand cou)
pour voir le ciel pour me voir

on entrait dans cette cour en se recroquevillant
- redevenir petite -
enjamber une étroite fenêtre au-dessus
d'un escalier afin de ne pas se cogner ou tomber
et pour revenir faire un vol plané au-dessus des marches
- être acrobate -

Oeuvre: 
Joubarbe, éd. potentille, 2015

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