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Marie COSNAY

Bayonne
Régis Nardoux

Je vis à Bayonne au Pays basque, dans une maison aux camélias.
A deux pas de la Villa chagrin et de l’Adour.
Je travaille à Bidache, dans un petit collège.
Les adolescents et moi-même nous tentons de traduire Catulle, Virgile ou Ovide.
Nous n’y arrivons pas toujours mais nous sommes très heureux ensemble.
J’aime plus que tout avoir devant moi une journée immobile, sans rupture et sans projet.
Je ne sais pas si j’aborde des thèmes spécifiques dans les livres qui se fabriquent.
Je dirais plutôt que je cherche à donner des objets et une forme à ce qui existe en désordre et en image, quelque part, en moi, et qui me vient des livres que j’ai lus et aimés, des choses que j’ai vues, des gens et constructions qui me sont, par bonheur et hasard, venus.
Je tente d’apprendre le basque. Je ne suis pas douée pour les langues vivantes.
Je passe du temps à me renseigner sur les conditions de vie faites en Europe aux migrants. J’apprends les murs, les CRA, les fossés que construit l’Europe, ainsi que les pays voisins de l’Europe.
Je pense à ces lignes d’Imre Kertesz, écrites il y a plus de dix ans, dans Un autre : « La terreur claustrophobique de l’Europe occidentale donnera naissance à un nouvel Adolf Hitler, à la paranoïa de supériorité des inférieurs. Les détenteurs de richesses et du pouvoir autoriseront à nouveau l’avilissement total de la société, rien que pour « sauver les meubles », et finalement, au prix d’un nouveau totalitarisme, de nouvelles catastrophes sociales, ils réussiront à survivre ».

Source

Bibliographie: 
Nom de l'oeuvre: 
Vie de HB
Editeur: 
Nous
Année: 
2016
Nom de l'oeuvre: 
Cordélia la Guerre
Editeur: 
Editions de l'Ogre
Année: 
2015
Nom de l'oeuvre: 
Sanza lettere : road movie
Editeur: 
Editions de l'Attente
Année: 
2015
Nom de l'oeuvre: 
Le fils de Judith
Editeur: 
Cheyne éditeur
Année: 
2014
Nom de l'oeuvre: 
La bataille d'Anghiari
Editeur: 
l'Or des fous
Année: 
2013
Nom de l'oeuvre: 
L'allée du bout du monde
Editeur: 
Publie papier
Année: 
2012
Nom de l'oeuvre: 
A notre humanité
Editeur: 
Quidam éditeur
Année: 
2012
Nom de l'oeuvre: 
Des métamorphoses
Editeur: 
Cheyne éditeur
Année: 
2012
Nom de l'oeuvre: 
Comment on expulse : responsabilités en miettes
Editeur: 
Editions du croquant
Année: 
2011
Nom de l'oeuvre: 
Où vont les vaisseaux maudits ?
Editeur: 
Edition In8
Année: 
2011
Nom de l'oeuvre: 
D'Orphée à Achille : Les métamorphoses : livres X, XI, XII
Editeur: 
Nous
Année: 
2011
Nom de l'oeuvre: 
Entre chagrin et néant : audiences d'étrangers
Editeur: 
Cadex
Année: 
2011
Nom de l'oeuvre: 
La langue maternelle
Editeur: 
Cheyne éditeur
Année: 
2010
Nom de l'oeuvre: 
On ne sait pas si ça existe, les histoires vraies
Editeur: 
Cheyne éditeur
Année: 
2009
Nom de l'oeuvre: 
Les temps filiaux
Editeur: 
Edition In8
Année: 
2008
Nom de l'oeuvre: 
André des ombres
Editeur: 
L. Teper
Année: 
2008
Nom de l'oeuvre: 
Trois meurtres
Editeur: 
Cheyne éditeur
Année: 
2008
Nom de l'oeuvre: 
Trois meurtres
Editeur: 
Verdier
Année: 
2006
Nom de l'oeuvre: 
Adèle, la scène perdue
Editeur: 
Cheyne éditeur
Année: 
2005
Nom de l'oeuvre: 
Que s'est-il passé ?
Editeur: 
Cheyne éditeur
Année: 
2003
Extraits: 
Extrait: 

La vie quitte à son tour le vieil homme nommé
Quentin que plus personne ne nomme. Une
sorte de manteau le couvre, un manteau sous
lequel travaillent des idées. La première : je ne
veux pas mourir, je tiens debout vif et brûlant
de fièvre et d’amour. À l’amour on s’arrête un
instant. Je vais doucement contre la joue d’un
mort (mort de mort violente). Des flammes ou
de petites flaques horizontales baignent la
nuque de mon mort. Dernière idée, devenue un
peu folle dans sa ténacité : je ne saurais pas
dire si je suis né homme ou femme, je ne me
souviens d’aucune différence sexuelle et pense
n’en avoir jamais fait cas, je suis sous le
plafond ou le ciel, peu importe, homme et femme et
je m’évanouis. Je ne veux pas dire
adieu.

Oeuvre: 
Le fils de Judith, Cheyne, 2014
Extrait: 

Mes sens me jouèrent des tours : deux filles poussaient la porte de
toute la force de leurs épaules. Kemal avait disparu - ou il devenait l’une des deux filles. La
métamorphose s’accomplit devant moi. Les cheveux de Kemal poussent, les hanches
s’arrondissent. Il se retourne un instant. Je perçois dans son regard une
interrogation, exemple de toutes les interrogations. J’eus le temps de désirer lui en
demander plus. Le moment était on ne peut plus mal choisi. Bientôt je ne
reconnaîtrai plus Kemal. Les filles firent un peu, à peine, bouger la porte.

Oeuvre: 
Des métamorphoses, Cheyne, 2012
Extrait: 

Comment lier le soleil au cours de la vie
d’un homme, est-ce qu’on prend sur le corps la
tendresse du ciel ?

Oeuvre: 
Adèle, la scène perdue, Cheyne, 2005
Extrait: 

l est là, sans parole, sans regard, sans affinités.
Tout
ce qui oblige au choix, à la pensée, à la relation,
est
relégué très loin, c'est le domaine des mortels
malchanceux.
Nous avons combattu la mort. Nous ne savons
pas.
Nous ne pensons pas. Si nous aimons, c'est de
l'amour qui nous dépasse, de l'amour infligé, une
force qui vient sans que nous soyons partie
prenante.
Aimer celui pour qui je suis sans amour, celui qui
indéniablement est indigne de l'amour. Ou plus
justement : celui que je ne vois pas.

Oeuvre: 
Que s'est-il passé, Cheyne, 2003

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